15.05.22
MMM a le plaisir de publier un rapport rédigé par Emma Levrau, étudiante en santé globale et justice sociale (Master of Science) au Kings College de Londres, sur le travail cognitif et émotionnel non rémunéré et invisible qui va de pair avec les tâches habituellement effectuées par les mères. Ce rapport résume les recherches qu'elle a menées dans le cadre d'un stage chez nous.
Le travail de soins non rémunéré (ou unpaid care work en anglais) est généralement défini comme un étant un travail pratique productif effectué par un individu, principalement au service de son foyer, et sans contrepartie financière. Ainsi, il est souvent associé uniquement à des activités concrètes telles que la prise en charge des enfants, des malades et des personnes âgées, la cuisine, les courses, le ménage, etc.
Mais, cette interprétation ne tient pas compte des dimensions cognitive et émotionnelle de ces tâches, ni de la « charge mentale » qui en résulte. Par exemple, le travail cognitif peut consister à planifier, superviser ou assurer la coordination au sein d’un ménage, tandis que le travail émotionnel consiste à gérer les sentiments, à se soucier ou à s’inquiéter du bien-être des membres de la famille.
Ce travail cognitif et émotionnel supplémentaire qui vient en parallèle des tâches pratiques – et qui est nécessaire à l’accomplissement de ces tâches – peut donc être vu comme une dimension cachée du travail de soins non rémunéré.
Dans son rapport, Emma explique précisément ce qu’est la charge mentale et le défi particulier qu’elle représente pour les mères qui effectuent la grande majorité des tâches domestiques et de soins au sein des foyers. Elle aborde ensuite les questions relatives au travail cognitif et émotionnel sous-jacent, non reconnu et non rémunéré, mettant en notamment son impact sur la santé mentale des mères. Puis elle évoque les défis supplémentaires que l’avènement du télétravail apporte dans ce domaine. Enfin, et pour aller de l’avant, Emma formule quelques recommandations et appelle à de nouvelles recherches dans ce domaine encore peu exploré.
“Le thème de la charge mentale devrait être rendu plus tangible et plus explicite dans tous les foyers. Si la charge mentale n’est pas inscrite à l’ordre du jour des pouvoirs publics, les femmes et les mères resteront vulnérables.”
Lire le rapport (en anglais)
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