30.06.19
ONU Genève, Conseil des Droits de l'Homme - Dans une déclaration orale au conseil, MMM a appelé les entreprises à promouvoir un partage plus équitable des responsabilités familiales et du travail non rémunéré du "care" entre les femmes et les hommes, mais également entre la société et les familles.
En dépit des dispositions en vigueur mises en place dans de nombreux pays pour lutter contre la discrimination, les femmes continuent de subir de nombreuses formes de discrimination et de violation des droits de l’homme dans le cadre de l’entreprise.
Un rapport, élaboré par le groupe de travail relatif au business et droits de l’Homme, sur la dimension genre des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme a fait l’objet d’une discussion récente lors de la 41ème session du Conseil des droits de l’Homme à l’ONU à Genève.
MMM a saisi cette occasion pour attirer l’attention du Conseil sur le « plafond de mère » – c’est-à-dire les obstacles et discriminations spécifiques auxquels les femmes sont confrontées en relation avec la maternité. Ceux-ci incluent:
Nous sommes heureuses que le rapport aborde certaines des discriminations spécifiques subies par les mères et les femmes enceintes. Nous ne pouvons que soutenir les appels à la réduction de l’écart de rémunération entre hommes et femmes, les dispositions visant à soutenir les droits reproductifs des femmes et les recommandations visant à ce que les entreprises favorisent un plus grand équilibre travail-famille.

Chiara Dedeken intervenant au nom de MMM
Cependant, le rapport n’émet aucune recommandation visant à éliminer le principal obstacle à l’égalité des sexes, à savoir la répartition inequitable du travail familial non rémunéré (le care »).
MMM appelle a des changements plus systématiques. Nous demandons aux entreprises et aux politiques gouvernementales d’encourager et de promouvoir un partage plus équitable de ce travail essentiel qui consiste à soigner, nourrir et éduquer la prochaine génération – non seulement entre hommes et femmes, mais aussi entre les familles et la société. À long terme, tout le monde y gagne.
Lire toute la déclaration (en anglais)

Katrín Jakobsdóttir, Prime Minister of Iceland addressed the Human Rights Council on 27 June 2019
Juste avant, le Conseil des Droits de l’Homme a entendu Katrín Jakobsdóttir, Premier ministre islandais et une jeune mère de 3 ans. L’Islande est un pays classé au premier rang de nombreux index sur l’égalité des sexes. C’est également le premier pays qui, depuis 2018, met la responsabilité d’éliminer l’écart de rémunération entre hommes et femmes sur l’employeur – et non sur l’employé
Mme Jakobsdóttir a toutefois reconnu que l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ne deviendra une réalité que lorsque la question du travail familial non rémunéré sera abordée. Un partage plus équilibré entre hommes et femmes de ce travail essentiel doit être encouragé. En Islande, 90% des hommes prennent désormais leur part réservée de 3 mois de congé parental, ce qui a déjà changé les comportements et les idées traditionnelles sur la masculinité.
« Le travail de soin non rémunéré et le travail domestique, qui sont répartis de manière inéquitable dans les ménages, constituent un facteur trop peu reconnu. Il est important de remédier à ce déséquilibre, non seulement pour parvenir à une égalité réelle, mais aussi parce qu’il renforce une réaction en chaîne négative. Les déséquilibres de responsabilités dans les foyers ont des conséquences sur la participation des femmes à la vie publique ainsi que sur leur développement professionnel et leur capacité à occuper un emploi à temps plein. »
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