30.09.22
MMM participe à un projet européen, SPIOMET4Health qui vise à fournir un traitement pour le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l'une des principales causes d'infertilité, tout en sensibilisant à la prévalence de ce trouble hormonal chez les jeunes femmes.
Première cause de trouble de la fertilité chez la femme, le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK a des répercussions négatives sur la santé et la qualité de vie d’environ 110 millions de femmes dans le monde, soit 5 à 10% d’entre elles. Il s’agit du trouble hormonal le plus fréquent chez les femmes en âge de procréer. Les femmes atteintes du SOPK présentent différents symptômes tels que des règles irrégulières, une pilosité excessive, une peau fortement acnéique ainsi qu’une répartition anormale de graisses corporelles. Ce syndrome peut aussi renforcer les risques de diabète de type 2, de vieillissement vasculaire prématuré, de cancer pré- ménopausique et de grossesses à risque pour les bébés prématurés.
Ce sont des symptômes qui n’affectent pas seulement la santé physique, mais qui peuvent également affecter gravement la psyché des femmes. On sait qu’environ 40 % des femmes atteintes du SOPK souffrent de dépression ou d’anxiété. Cet impact émotionnel est également renforcé par la sous-fertilité potentielle que le SOPK peut provoquer. Le SOPK n’a pas seulement des répercussions sur le patient, mais il a aussi un coût pour la société : on estime qu’il a un coût annuel global d’environ 23 milliards d’euros dans le secteur de la santé en Europe.
Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques repose simplement sur une modification de son hygiène de vie. Une alimentation saine et la pratique d’un sport au quotidien sont fortement recommandées par les soignants. Le décalage entre les symptômes ressentis par les patientes et les solutions conseillées par les spécialistes de santé souligne en réalité un manque de financement et d’intérêt des politiques publiques sur la recherche des traitements des maladies qui concernent les femmes.
C’est pour cela que le programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne finance le projet SPIOMET4HEALTH qui vise à fournir un nouveau traitement aux adolescentes et aux jeunes femmes adultes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques.
MMM participe dans le projet Européen SPIOMET4HEALTH en tant que partenaire en communication, mais également pour alerter les politiques de l’urgence de la situation. Nous souhaitons que l’Europe puisse débloquer plus des fonds pour venir en aide aux jeunes femmes souffrant de ce syndrome.
Notre rôle est de faire savoir qu’il est important que les adolescentes et les jeunes femmes adultes âgées de 12 à 24 ans, qui souffrent de SOPK, se manifestent et participent à l’essai clinique de phase II du projet dans différents centres en Europe. L’objectif est de vérifier si cette nouvelle approche thérapeutique a le potentiel d’améliorer la qualité de vie liée à la santé de millions de femmes souffrant de SOPK.
L’objectif de SPIOMET4HEALTH ?
Tester un nouveau traitement pour le SOPK : SPIOMET en un seul comprimé (SPI, 50 mg + PIO, 7,5 mg + MET, 850 mg) administré quotidiennement, associé à des mesures spécifiques de style de vie afin de normaliser l’ovulation et le statut endocrinien-métabolique. SPIOMET4HEALTH interviendra également sur les mécanismes sous-jacents responsables du développement du SOPK et ses résultats serviront de base à un essai clinique de phase III qui permettra l’exploitation de cette nouvelle approche dans toute l’Europe.
Ce nouveau traitement pourrait devenir une stratégie de préconception qui sera probablement suivie d’une ovulation ou d’une conception spontanée, de grossesses normales et d’une prochaine génération plus saine et soulagée !
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